DATES À VENIR : 

 

  • 12 avril 2024 –  à 20h30 – Le Palace – Montataire (60)

Texte : Émilie Leconte

Mise en scène : Maxime Ganné

 

 

Résumé : 

 

Bertrand, alors en train de confectionner ses propres confettis, se retrouve subitement immobilisé au sol, pour une raison inconnue et pour une durée que tout le monde ignore...

 

Cet événement inopiné ne manque pas d’intriguer l’entourage de Bertrand, qui lui trouve enfin un caractère intéressant. Ainsi, médecin de famille, psychologues, voisins, amie d’enfance, famille éloignée ou journalistes se pressent pour tenter de trouver une explication à l’étrange phénomène.

 

Une chose est sûre, cette immobilité agace et loin d’être inquiet pour la santé de Bertrand chacun essaye de tourner la situation à son avantage, sans aucun complexe ni aucune retenue. Figé au milieu de son salon, Bertrand est témoin des plus basses manœuvres, aussi ridicules que tragiques

 

L’accident de Bertrand met en exergue l’effervescence d’une société dans laquelle il est mal vu de s’immobiliser, où l’activité est préférable à la passivité, où les contre-courants n’ont pas vocation à exister.

à partir de 10 ans

Durée : 1h15

 

 

Avec :

 

Tom Camus

Le Narrateur

 

Théo Hurel

Bertrand

 

Manon Métais

La mère, Une tante, Une sœur Pinchard, Véronique, 

Une fille du quartier

 

Kenzo Di Maggio

Le docteur Goudard, Une cousine, 

Le correspondant américain (Walter), Le voisin en manque d’amis et d’euphorie

 

Mylène Benoît

Un oncle, La petite voisine Géraldine, Une autre sœur Pinchard, 

Une autre fille du quartier,

La journaliste

 

Conception et régie lumière :

Lucas Collet

 

Conception masques :

Virginie Leroy

 

Scénographie, Costumes :

Maxime GANNÉ

 

 Composition Musicale :

Joël VANCRAEYNEST

 

Création Sonore :

Mathias MICHEL

 

Construction décor :

Gilles MARGOTTET

Note d'intention : 

 

A-t-on le droit de s’arrêter dans une société où tout doit avancer ?

 

Cette question est au centre du texte et chaque personnage semble y répondre par la négative. Chacun voit en l’accident de Bertrand une provocation, un bouleversement de l’ordre établi, et pourtant, par soif de célébrité, par besoin de reconnaissance, par pur mercantilisme peut-être, les personnages se révèlent dans toute leur cruauté pour tenter de sortir de l’insignifiance. 

Symptômes d’un monde en quête de sens ? Révélateur surtout d’un goût prononcé pour l’individualisme.

 

Émilie Leconte propose des personnages aux caractères tranchés, reflets d’une société superficielle. On rit de ces personnages ridicules et de l’absurdité des situations, qui s’avèrent au fond dramatiques.

Par son immobilité, Bertrand nous montre peut-être la voie de la sagesse : s’arrêter avant qu’il ne soit trop tard, savoir dire non pour être en phase avec soi-même, quitte à se mettre en marge de la société

 

Maxime Ganné

Lire le mot de l'autrice ci-dessous
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 J’ai assisté avec beaucoup d’enthousiasme à la représentation de la pièce mise en scène par Maxime Ganné. 

Le travail du masque, auquel je n’avais pas pensé en écrivant, m’est alors apparu comme évident ! Ce réel engagement du corps et de la voix permet de révéler astucieusement la fantaisie mais aussi les failles et les travers des personnages, tout en accompagnant merveilleusement le rythme du texte.

J’ai eu le plaisir de découvrir un véritable prolongement de mon travail d’écriture. Et ceci notamment grâce à la scénographie, à l’ingéniosité des accessoires ainsi qu’au travail sur le son et la lumière. Le texte s’est trouvé grandement enrichi par cette mise en scène et par le travail des acteurs. 

Un spectacle magnifique ! 

Émilie Leconte

Bande Annonce

Crédits : 

Images - Joshua ALOUANE, Nuit Américaine et Kantik Productions 
Montage - Maxime GANNÉ
Musique : Terry DEVINE-KING  

Production : Compagnie de l’Oriel

 

Partenariat : La Comédie de Picardie, Le Chaudron - Scène des étudiants, Le Centre Culturel Jacques Tati, Le Palace de Montataire, Le Théâtre de la Mascara, Les Scènes d’Abbeville, La Chapelle Théâtre, Le Centre Culturel Léo Lagrange d’Amiens.

 

Remerciements : La Maison du Théâtre d’Amiens et la DRAC des Hauts- de-France pour leur accompagnement professionnel.

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